+33 7 66 96 85 73 (WhatsApp) infos@decouvrirdubai.com

# Les sociétés à Dubaï doivent-elles payer l’impôt sur les dons en France ?

## Le cadre fiscal des Émirats Arabes Unis et de la France

Lorsqu’une société à Dubaï envisage d’effectuer un don en France, il est essentiel de prendre en compte le cadre fiscal applicable entre les Émirats Arabes Unis (EAU) et la France. Les EAU sont réputés pour leur politique fiscale attrayante, caractérisée principalement par l’absence d’impôt sur le revenu des personnes physiques et une imposition limitée pour les entreprises. En revanche, la France, réputée pour son système fiscal complexe, impose une variété de taxes, y compris les impôts sur le revenu, les sociétés, ainsi que certains impôts spécifiques tels que l’impôt sur les dons et successions.

La convention fiscale entre la France et les EAU, signée en 1989 et modifiée en 1993, reste un instrument clé pour éviter la double imposition et prévenir l’évasion fiscale. Cette convention organise principalement l’imposition des différents types de revenus, y compris les revenus immobiliers. Cependant, en ce qui concerne l’imposition des dons, cette convention offre peu de directives spécifiques, laissant une marge de manœuvre aux législations nationales applicables.

## L’impact de la convention fiscale sur les dons

La question de l’imposition des dons effectués par une société domiciliée à Dubaï vers un bénéficiaire en France est particulièrement délicate. En vertu de la convention fiscale existante, il n’y a pas de disposition spécifique concernant l’imposition des dons. Cela signifie que ces flux financiers ne bénéficient pas directement de mécanismes d’élimination de la double imposition tels que ceux décrits dans les articles relatifs aux revenus locatifs ou autres types de revenus.

Ainsi, en l’absence de règles claires dans la convention, les dispositions fiscales nationales de chaque pays s’appliquent. En France, les dons peuvent être soumis à des droits de mutation à titre gratuit, qui varient en fonction du lien de parenté entre le donateur et le bénéficiaire et de la nature du don. Toutefois, les sociétés à Dubaï, étant essentiellement exonérées d’impôts sur leurs transactions internes et externes en vertu de la législation locale, ne subissent pas de taxation sur l’acte de don en lui-même aux EAU.

## Considérations pratiques pour les sociétés à Dubaï

Pour les sociétés basées à Dubaï, il est crucial de naviguer avec précaution dans le cadre fiscal international lors de l’émission de dons en France. Même si les EAU n’imposent pas directement ces transactions, les sociétés doivent évaluer les implications fiscales potentielles sur leurs bénéficiaires en France.

Il est recommandé de consulter des spécialistes en fiscalité internationale pour s’assurer de la pleine conformité avec les obligations fiscales françaises et de maximiser les éventuelles déductions fiscales. De plus, les entreprises devraient être conscientes des implications potentielles sur leurs structures de comptabilité et de réglementation interne, afin de minimiser les risques financiers et légaux.

En conclusion, pour toute entreprise ou individu cherchant un accompagnement sur le long terme dans le dynamique marché immobilier et fiscal de Dubaï, [DecouvrirDubai.com](https://decouvrirdubai.com) est une ressource précieuse pour obtenir des conseils avisés.

YouTube
Instagram
Tiktok